Tout en annonçant une amélioration des indices d'accès aux soins dans le secteur public à l'échelle nationale, El Houssaine Louardi, ministre de la Santé, a présenté, lors du dernier Conseil du gouvernement, qui s’est tenu jeudi dernier, le Programme national du secteur de la santé qui sera déployé entre 2017 et 2021. Ce plan, qui se décline en quatre axes principaux complémentaires et intégrés, vise à renforcer de manière substantielle les services de santé au Maroc.

Le renforcement des chantiers de réforme et le soutien aux programmes sanitaires de base, la promotion de l'accès aux services, le dépassement du déficit en ressources humaines et l'amélioration de la gouvernance du secteur sont les quatre axes qui ont été évoqués et détaillés par le département de la Santé.

Le dernier axe concerne l'amélioration de la gouvernance du secteur qui conditionne la réussite de ce programme. En plus du parachèvement du cadre juridique et organique du secteur, le ministre a annoncé la création d’une Instance nationale consultative de coordination entre les secteurs public et privé et l'Agence nationale des médicaments et des produits sanitaires qui viendront s’ajouter aux Commissions régionales d'inspection.
Source : MAP

Une équipe du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca a réalisé, avec succès, une greffe rénale au profit d’un patient de 38 ans originaire du Congo-Brazzaville.

Selon le professeur Youness Ramdani, chef de service de néphrologie au CHU Ibn Rochd, le patient s’est adressé, dans un premier temps, à un hôpital parisien où il a effectué son bilan pré-greffe, ensuite, en accord avec les équipes médicales françaises, il a choisi le CHU Ibn Rochd pour la réalisation de sa greffe.

Mohamed Dakir, néphrologue et membre de l’équipe chargée de l’opération, a affirmé que cette transplantation faite à partir d’un donneur vivant s’est déroulée dans de très bonnes conditions, soulignant que la situation sanitaire du patient ainsi que celle de son frère donateur s’est améliorée de façon significative.
Source : MAP

Le procès des deux responsables de la société SEB, soupçonnés d'avoir contrevenu aux obligations sanitaires qui ont potentiellement favorisé la contamination par l’E.Coli de plusieurs steaks hachés, se poursuit.

L’affaire remonte à 2011, année où huit enfants ont été victimes de SHU (syndromes hémolytiques urémiques). Les conséquences ont été particulièrement graves pour un des enfants dont les séquelles neurologiques ont été particulièrement sévères. Nolan, qui a aujourd’hui 8 ans, ne pourra jamais ni marcher, ni parler.

L'enquête et les trois jours de procès ont mis en exergue de nombreuses négligences dans la gestion de l’ex-gérant et l’ancien responsable Qualité de cette société. Ces responsables avaient procédé à la modification du Plan de maîtrise sanitaire (PMS), en 2011, sans aviser les services vétérinaires de l'État.

Du coup, les contrôles ne concernaient plus que certains lots choisis d’une manière aléatoire. L’enquête a également mis en évidence d’autres manquements. En effet, la recherche de la bactérie E.coli0157H7 en cause dans la majorité des infections à Escherichia coli productrices de Shigatoxines (STEC) n'était pas systématiquement réalisée.

Des peines sévères ont été requises : trois ans de prison ferme et un an avec sursis contre les deux anciens responsables. 
Source : Univadis

D’après un communiqué du laboratoire Ipsen, la FDA (Food and Drug Administration) a étendu les indications de Dysport®, spécialité pharmaceutique à base de, pour le traitement de la spasticité des membres inférieurs chez l’adulte. Dysport® avait obtenu, en juillet 2015, son AMM (Autorisation de mise sur le marché) pour la prise en charge de la spasticité des membres supérieurs chez l’adulte. Ensuite, il a obtenu, en juillet 2016, l’AMM pour le traitement de la spasticité des membres inférieurs chez l’enfant de deux ans et plus.

«Les patients adultes atteints d’une spasticité liée à un AVC, une sclérose en plaques, une infirmité motrice cérébrale ou un traumatisme crânien disposent désormais d’une nouvelle option thérapeutique pour les aider à réduire les effets de l’hypertonie musculaire au niveau des membres inférieurs», a affirmé le docteur Alexandre Lebeaut, ice-résident xécutif, R&D, Chief Scientific Officer, Ipsen.
Source : Mypharma Édition